ELEVAGE DE QUALITE
Elevage de Qualité
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Ma façon de faire
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BELMONTE Lysiane
27 rue Albert Poylo
42000 ST ETIENNE ELEVAGE DE QUALITE


Les Abyssins De Toutânkharès
www.toutankhares.fr.st
lysiane.belmonte@wanadoo.fr

Tél 04 77 74 17 69
Portable 06 68 68 10 90

A la chatterie de Toutânkharès, la Qualité, vous est garantie, en tout point de vue.
Nous vivons pour nos abyssins, que nous considérons, comme nos bébés.
Nous mangeons Bio nous-mêmes, attachant beaucoup d’importance à la qualité de la nourriture, et à l’hygiène de vie, alors pourquoi, ne pas mettre nos petits protégés au même régime !
Nous les voulons, forts et sains, donc, voici, comment ils sont élevés.
Nous habitons un appartement type F5 de 110 m2 plus 16 mètres de long en balcons est-ouest ; et nous sommes deux personnes, et 5 chats.Il y a la nursery, destinée aux femelles et aux chatons,les autres chats étant avec nous en permanence dans l’appartement,nous,suivant partout, dans nos bureaux respectifs,au salon, et à la cuisine.En principe, les portes sont toujours ouvertes, sauf lorsqu’il y a des bébés, pour laisser les mamans tranquilles.les chats ont des corbeilles partout, mais préfèrent les canapés aux fauteuils !
Les mamans, viennent de temps en temps nous voir, entre les tétées, elles sautent après le loquet, ouvrent la porte et viennent un moment avec nous, puis retournent à leurs occupations…
Dès le matin,distribution de la nourriture :viande crue et cuite, aux goûts de chacun , et deux fois par semaine , poisson cuit avec des petits légumes (carottes,haricots verts,courgettes navets,petits pois(il est facile d’en trouver en toute saison avec les sacs congelés,très pratiques pour le stockage),du thym,un soupçon d’ail ,dans le jus desquels je jette quelques flocons d’avoine bio, ou en alternance ,riz complet cuit séparément , de l’ail et des germes de blé , une fois sur deux de la levure de bière,et toujours de l’huile d’olive vierge extra 1ère pression à froid Bio.
Les litières agglomérantes sont nettoyées, et je passe l’aspirateur partout,avant de laver à l’eau et l’ammoniaque (radicale contre les corona virus ),plus du savon désinfectant aux essences de plantes ,les sols,les surfaces planes et l’extérieur des caissons à litières ,eux-mêmes ,nettoyés complètement, et javellisés une fois vides.
Changement d’eau de tous les grands pots en grès, après passage à l’eau javellisée
Brossage des chats.
Et le soir, même scénario….Car il y a douze heures à passer jusqu’au lendemain matin.
A midi, ils viennent quémander de notre repas, beefsteak , escalopes de veau , foie etc.…que nous partageons, en ayant soin de ne pas saler au préalable, et d’éviter pour eux, l’oignon et le chocolat, deux poisons pour les chats.
Pour nos 4 chats adultes, nous achetons chaque semaine, 1Kg de cabillaud en filets, ou du merlu ou du colin, parfois du saumon, 3 Kg de dinde, alterné avec du poulet ou canard.en filets, agrémentés de temps en temps, de foies et de cœurs de volailles, d’agneau, que nous découpons aux ciseaux de cuisine, en bandelettes afin qu’ils se nettoient les dents en mastiquant ; de la levure de bière, du fromage blanc bio, des petits suisses, très prisés des chatons :que nous fouettons avec le fromage blanc ou du yaourt bio ; et des œufs bio, mais plus souvent ,des œufs de cailles , car adaptés à leur taille.
Ayant lu la composition des croquettes bio (magasin diététique où nous nous servons), nous les avons d’abord essayées, mais comme elles ne comportent que des produits naturels et pas d’appétant, inutile de vous dire, qu’elles n’avaient pas de succès ! Par contre, ils adorent les boîtes d’aliments Bio que ce soit au poisson ou au poulet ! En dépannage, ou pour le voyage car nous privilégions le frais. Nous avons donc décidé de reconstituer en frais, les ingrédients qu’elles comportaient.Et c’est ainsi , qu’œufs,céréales,viandes, poissons, vitamines, levure de bière, vitamines, légumes, , sont choisis parmi des produits nobles, ET NON DES SOUS PRODUITS ANIMAUX !
Nous respectons la quantité indiquée dans le livre du DR ROUSSELET, et les chats ont un beau poil et ne sont jamais malades.Les petits, sont robustes, comme les mamans .Nous donnons des vitamines pendant la gestation et l’allaitement, soit en gouttes dans l’eau, soit en pastilles PET-PHOS.
Pendant mon absence, je laisse , pour les mamans et les chatons , des croquettes haut de gamme,adaptées à chacun, , achetées chez le vétérinaire.Ainsi , ils sont habitués à tout manger, sauf ce qui leur fait du mal comme les gâteaux , le chocolat , que certaines personnes donnent à leur chat , en croyant leur faire du bien , or , le chocolat , comme l’oignon sont des poisons , car ils détruisent leurs globules rouges.
Enfin, nos chats ne sortent pas, et les balcons sont grillagés,jusqu’en haut , ainsi pas de risque de contamination par les chats extérieurs ; pas d’empoisonnement dans les jardins.Les balcons comme les sols, sont lavés journellement,sauf en dessous de 10°l’hiver où ils ne sortent pas ; ceci afin d éviter,qu’en se léchant , ils absorbent la pollution noire qui s’y dépose .Nous ,nous déchaussons à l’entrée .afin d’éviter aux mamans de transporter dans les corbeilles des bébés les virus transportés par nos semelles, de tout ce que l’on rencontre sur les trottoirs :déjections diverses d’animaux , etc.…nous sommes en centre ville)Et les balcons sont grillagés jusqu’en haut.La litière choisie, est agglomérante , débarrassée de sa poussière ,pour ne pas obstruer les bronches :il ne faut pas oublier qu’ils ont le museau baissé tout en grattant la litière….
Naturellement, les chats qui sortent en expo ou en saillie, sont testés avant et après ; une sécurité, pour les chats qui restent.
Les photocopies des tests de laboratoire sont fournis pour les deux parents , aux acquéreurs des chatons , ainsi qu’un fascicule relié , sur la chatterie,avec photos des parents et documents les concernant.Bien entendu, nous envoyons les photos des chatons, depuis leur naissance ; ainsi , les acquéreurs voient grandir leur « bébé » ,recevant tout au long de ces trois mois d’élevage, les photos du rejeton,vermifugé tous les 15 jours, en chœur avec tous les chats de la maison , sinon cela ne servirait à rien.Les chattes sont vitaminées depuis la gestation jusqu’au-delà de l’allaitement , et elles subissent un check-up complet, comprenant les tests avant la saillie, si besoin est, échographie des reins et de l’appareil génital..(Copie, remise à l’acquéreur)
Bien entendu, l’étalon choisi à l’extérieur de la chatterie, doit satisfaire à toutes ces conditions, en plus du pedigree trié sur le volet.
Nous sommes à votre disposition pour vous donner des conseils ou renseignements, mais votre vétérinaire, saura vous guider, et votre amour du chat fera le reste.
Un livre mentionné dans la rubrique « conseils » de notre site www.toutankhares.fr.st intitulé
« GUERISON NATURELLE DES ANIMAUX QUE VOUS AIMEZ » éditions Godefroy Tél. 03 44 58 44 29 est à avoir chez soi.
Je résumerais : Pour perpétuer l’abyssin, il faut en avoir la passion, car, il faut beaucoup d’amour pour le faire bien ; hors tous les dangers, avec tous les soucis, et les frais que cela comporte. Je rapprocherais ceci de l’art ; car un chat de race, de qualité ; demande des soins et de la nourriture de Qualité.
Ce qui ne se conçoit pas sans amour. C’est bien connu « quand on aime, on ne compte pas ! »
L’abyssin est pour moi, un chat magnifique jusqu’au miaulement, qui ressemble aux notes égrenées du clavecin…Il vous parle aussi, beaucoup avec ses yeux, qui vous fouillent jusqu’au fond du cœur…Ainsi vous êtes obligé de le comprendre.
Il roucoule, doucement, est racé, toujours très droit, vif, joueur, très intelligent, et d’un Amour qui vous marque à jamais.

Lysiane BELMONTE

Ma façon de faire :


Tous mes sujets ont été testés plusieurs fois et négatifs.

Vous venez de lire dans la rubrique « Elevage de Qualité », que je prends de grandes précautions,  que mes chats ne sont pas stressés,  bien nourris et entretenus.Ce n’est donc pas un hasard…Je considère, que ma première responsabilité est  d’aimer et d’élever des sujets sains, après les avoir sélectionnés beaux, et de par là, d’enchanter mes acheteurs, donc de veiller sur la santé de toute la chatterie, pour garantir sans défaillance, mes chatons, lorsque je les vends.Cela requiert une hygiène de vie parfaite, des précautions infinies, et un nettoyage minutieux. C’est ce qui fait ma réputation.Car le bouche à oreille, est la pire ou la meilleure publicité.

Lysiane BELMONTE


Texte de Madame Corine Boucraut-Barallon

Madame,

En réponse à votre courrier du 17 Mai dernier, voici les informations que je peux vous livrer concernant la fiabilité et l'intérêt des tests « coronavirus félins » disponibles en France. Ces informations sont une synthèse d'éléments bibliographiques publiés dans des revues scientifiques classiques ou électroniques et de l'expérience acquise au cours des 4 dernières années dans notre laboratoire qui est à l'origine de la mise au point d'un test moléculaire permettant d'évaluer la charge virale excrétée par les animaux asymptomatiques porteurs de coronavirus et de confirmer des suspicions cliniques de PIF chez des animaux malades.
Il n'y a aucune raison objective d'affirmer que les tests actuellement disponibles ne sont plus fiables car les tests sérologiques coronavirus n'ont pas changé. Le problème vient du fait que certains de ces tests ont reçu le nom de test PIF de façon abusive (notamment des tests rapides réalisables en quelques minutes au cabinet vétérinaire) alors qu'il s'agit de tests coronavirus. Les coronavirus responsables de la PIF sont des virus pathogènes, proches sur le plan génétiques des coronavirus « bénins » qui se multiplient dans le tube digestif de chats asymptomatiques, et dont ils dérivent par mutations lors de la multiplication au niveau du tube digestif. Il n'existe pas un virus pathogène mais probablement autant de souches différentes que de cas de PIF. Cette multitude de souches et la proximité des deux types de virus ne permet pas de disposer d'un test qui soit spécifique des virus de la PIF et qui ne détecterait pas les animaux porteurs de coronavirus bénins. Beaucoup d'éleveurs « semblent » découvrir aujourd'hui que ces tests ne sont pas spécifiques de la PIF, ce qui a toujours été le cas. Cette « découverte » n'est probablement pas étrangère au fait que le taux d'animaux séropositifs a beaucoup augmenté ces dernières années dans les élevages. Tant que les animaux sont séronégatifs, il est rassurant de penser que le test est spécifique de la PIF; si ils sont positifs, on a tout intérêt à mettre en avant le fait que les tests ne sont pas spécifiques des coronavirus responsables de la PIF. Un chat en bonne santé, séropositif ou excréteur de coronavirus dans les selles n'a pas la PIF, c'est une évidence. Il a d'ailleurs beaucoup plus de chance de rester en bonne santé que de développer la PIF. Mais il peut un jour mourir de PIF alors qu'un animal qui n'a jamais été infecté par un coronavirus bénin ne développera jamais la PIF.
L'infection par du coronavirus est donc le principal facteur de risque d'apparition de cas de PIF dans un élevage. Plus la pression virale et la taille de l'effectif sont importantes (en particulier dans des situations de stress), plus le risque est élevé. Cependant le risque maximum se situe dans les chatteries négatives dans lesquelles des animaux excréteurs de virus sont introduits.


Il existe à l'heure actuelle deux grands types de tests coronavirus (aucun test spécifique de la PIF) :

* des tests dits indirects ou sérologiques qui mettent en évidence des anticorps anti-coronavirus, réalisés soit chez le vétérinaire (tests rapides) soit dans un laboratoire spécialisé (CERI, Vebiotel, CAL, ENVA...). Ces derniers sont plus sensibles que les premiers. Certains sont quantitatifs, d'autre non mais la quantité d'anticorps ne reflètent pas nécessairement la quantité de virus présente chez l'animal.

Ces tests sont fiables pour rechercher des anticorps anti-coronavirus chez des chats asymptomatiques

o si le test est positif , l'animal a très probablement été infecté par des coronavirus, mais il a pu cependant s'en débarrasser. En effet des études récentes montrent que certains chats peuvent rester séropositifs pendant plus de 2 ans après avoir cessé d'excréter du virus.

o si le test est négatif, l'animal n'est probablement pas infecté par du coronavirus cependant il a pu être infecté récemment, le délai de séroconversion étant environ de 15 jours (parfois plus) ou il peut être infecté (par exemple présence d'une faible quantité de coronavirus dans le tube digestif) sans produire d'anticorps (c'est probablement rare pour les animaux fortement contaminés mais sans doute plus fréquent pour ceux dont les charges virales sont faibles). Des sérologies régulières (faites en laboratoire par ELISA ou immunofluorescence) sur l'ensemble des reproducteurs et adultes castrés vivant au contact des chatons constituent donc une bonne garantie pour maintenir un élevage «indemne » de coronavirus.

Si l'animal présente des signes cliniques compatibles avec la PIF, le résultat d'un test sérologique ne donne aucune certitude. En effet, si l'animal est issu d'un élevage (cas où le taux d'infection par du coronavirus est très important), la présence d'anticorps est probablement à mettre sur le compte d'infection par des souches de coronavirus digestif. Si le résultat est négatif, il n'est pas possible d'exclure la PIF car de nombreux chats malades (jusqu'à 50% dans certaines études) sont séronégatifs.

* des tests directs de recherche des coronavirus par RT-PCR, dont certains sont qualitatifs et d'autres quantitatifs. Chez un chat asymptomatique, ils permettent de mettre en évidence l'infection virale au niveau de l'intestin et éventuellement de la quantifier. Chez un chat suspect de PIF (malade), ils permettent souvent un diagnostic de certitude (mais la recherche du virus se fera dans d'autres types de prélèvement comme des liquides d'épanchement par exemple).
Ces tests sont recommandés chez des animaux asymptomatiques pour gérer un environnement coronavirus positif et en particulier pour identifier les animaux excréteurs chroniques qui sont également ceux qui excrètent le plus de virus et de façon continue. Leur utilisation permet de limiter les risques cliniques de PIF si les adultes excréteurs chroniques sont mis en évidence (plusieurs détermination sont souvent nécessaires pour identifier avec certitude ces individus qui représentent en général moins de 10% des animaux d'un effectif) et écartés de la reproduction et du contact avec les chatons. En revanche, cette technique n'a pas à mon avis d'intérêt chez les chatons car les chatons contaminés très jeunes vont pour la plupart soit éliminer le virus (en particulier si ils sont vendus à des particuliers et n'ont pas l'occasion de se réinfecter), soit leur charge virale digestive va diminuer fortement. Ces tests sont cependant onéreux et donc beaucoup d'éleveurs ne souhaitent pas les faire. Ils ne perçoivent pas toujours non plus leur intérêt, si ils n'ont pas été confrontés à des cas cliniques de PIF sur leurs chatons.

L'infection des chats de race par des coronavirus a pris de telles proportions aujourd'hui que beaucoup d'éleveurs ont choisi de baisser les bras et de ne plus tester du tout dans la mesure où « seuls » 5% à 10% (ce pourcentage est une approximation tirée d'études publiées) des chats positifs aux divers tests coronavirus vont développer la PIF.
Cependant, nous confirmons tous les jours le diagnostic de cette maladie. En l'absence de données statistiques et en raison de la difficulté du diagnostic de certitude, il est difficile d'affirmer que le nombre de cas de PIF est en augmentation mais cela est probable dans la mesure où le nombre de cas est corrélé à la prévalence des coronavirus bénins, qui elle est en augmentation depuis plusieurs années.

Il me paraît donc raisonnable de continuer à faire ces analyses dans votre cas (et de les conseiller aux éleveurs qui ont une chatterie négative) et à vous protéger en demandant ces analyses sur les chats que vous seriez amenée à introduire dans votre élevage (temporairement ou définitivement) ou avant une saillie. En effet, la probabilité de voir apparaître des cas de PIF dans une chatterie totalement négative après introduction d'un chat excrétant du coronavirus n'est pas négligeable et en tout cas très supérieure à celle que l'on observerait dans une chatterie déjà infectée. Sur ce point, des études ont été publiées et nous avons pu le vérifier à plusieurs reprises.
D'autre part, vendre des chatons dont la sérologie est négative est une garantie pour l'acheteur mais également pour vous si le chaton venait à se contaminer par la suite. Mais c'est un risque pour le chaton lui-même. Il me semble donc nécessaire pour garantir le meilleur avenir à vos chatons de s'assurer que les chatons vendus ne risquent pas de se contaminer après la vente : il est ainsi souhaitable que les futurs acquéreurs qui ont déjà un chat le fasse tester avant d'introduire un chaton négatif et également d'éviter de vendre des chatons négatifs à des éleveurs dont la chatterie est positive.

Pour résumer la situation, les tests aujourd'hui ne sont ni plus ni moins fiables que ceux d'hier. Simplement, la situation épidémiologique a évolué. Il y a encore quelques années, relativement peu d'animaux étaient séropositifs (en particulier dans les élevages familiaux de petite taille) donc il était possible de vendre des chatons négatifs. Aujourd'hui, en partie sans doute en raison de l'utilisation moins systématique de ces tests, la plupart des animaux sont infectés, les souches virales différentes d'un élevage à l'autre diffusent lors d'exposition, de saillie extérieure, ce qui a abouti à la situation actuelle où la prévalence de l'infection coronavirus (qualifié de « bénin » mais qui peut se transformer en virus pathogène) est extrêmement élevée et qu'il devient difficile de gérer. De plus en plus d'éleveurs se sont rendus compte que finalement coronavirus positif n'avait le plus souvent pas de conséquence (ce qui a toujours été vrai) et que le risque n'était pas aussi important qu'ils le pensaient, ce qui arrange le plus grand nombre ou presque car il est évidemment plus aisé (et moins coûteux si l'on arrête tous les tests) aujourd'hui de travailler dans un environnement coronavirus positif que négatif. Le paradoxe est que ceux qui sont restés fidèles à une politique de dépistage systématique sont aujourd'hui en première ligne et sont obligés de renforcer les contrôles, voire d'arrêter les expositions car ils prennent un risque très important à mettre leurs animaux en contact avec des animaux positifs.
Un dernier point concerne la résistance naturelle à l'infection : il semble que certains chats ne s'infectent jamais ou très peu (y compris dans des chatteries fortement contaminées, dans lesquelles beaucoup de virus circule). Il est très probable que des facteurs génétiques interviennent dans le résistance à cette infection. Les éleveurs qui ont des animaux positifs auraient probablement intérêt à faire des analyses de recherche de virus à la fois pour repérer les excréteurs chroniques adultes (et les placer chez des particuliers) et les animaux apparemment résistants qui eux seraient à conserver en priorité dans les programmes de sélection (dans la mesure où ils répondent bien sûr par ailleurs aux critères de sélection de l'éleveur). Il est également possible que certaines chatteries négatives (dans lesquelles ne circule pas ou très peu de virus) aient sélectionné sans le savoir des chats résistants, mais ce n'est probablement pas le cas général.

J'espère que cette mise au point répondra à votre attente. Vous pouvez me contacter pour toute information complémentaire que vous jugeriez utile.

Bien cordialement,

Corine Boucraut-Baralon
Docteur Vétérinaire
Docteur en Virologie (Université Paul Sabatier Toulouse)
Maître de conférences en pathologie infectieuse
et biologie moléculaire à l'Ecole Vétérinaire de Toulouse
actuellement en délégation en tant que directrice scientifique du laboratoire Scanelis


SCANELIS - École Nationale Vétérinaire de Toulouse - 23 chemin des Capelles - 31076 Toulouse Cedex 3 - France
Tél. : +33 (0)5 34 50 50 90 - Fax : +33 (0)5 34 50 40 38 - E-mail : scanelis@scanelis.com


Bibliographie / sites internet :

1. D.D. Addie, J.M. Dennis, S. Toth, J.J. Callanan, S. Reid and O. Jarrett. 2000. Long-term impact on a closed household of pet cats of natural infection with feline corona viruses, feline leukaemia virus and feline immunodeficiency virus. Veterinary Research 146 (15): 419-424.


2. http://www.winnfelinehealth.org/reports/FIP-update-pt3.html


3. Peter J.M. Rottier. 1999. The molecular dynamics of feline corona viruses. Veterinary Microbiology 69: 117-125.

4. http://www.dr-addie.com

5. K. Hok. 1993. Morbidity, mortality and corona virus antigen in previously corona virus free kittens placed in two catteries with feline infectious peritonitis. Acta Vet Scand 34 (2) : 203-210.

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